16 févr. 2010

Sujet : Etes-vous pour ou contre la peine de mort?

Actuellement un grand nombre de pays ont aboli la peine capitale mais d'autres états la soutiennent encore malgré les revendications des militants des droits de l'homme et des associations réclamant l'abolition de cette peine opposée au droit à la vie.

Les partisans de la peine capitale avancent divers arguments pour justifier leur position. D’abord, la condamnation à mort d'un criminel est nécessaire parce qu'elle dissuade d'éventuels assassins. Par conséquent, les crimes baissent. Secundo, il existe des gangsters dangereux; comme les tueurs en série, dont la raison d'être est de nuire à la vie de leurs concitoyens. Ces criminels constituent une grande menace pour la société; et le seul moyen de s'en débarrasser c'est leur exécution. Par ailleurs, certains crimes sont ignobles à tel point qu'on ne peut les réparer qu'en éliminant leur auteur.

Les opposants citent d'autres raisons pour soutenir leur rejet du châtiment suprême. Selon eux, les crimes ne cessent de se multiplier en dépit de la condamnation des assassins qui ont commis des meurtres crapuleux. Cela montre clairement que cette peine est sans effet. En outre, certains meurtriers sont condamnés alors qu'ils ne sont pas; responsables de leurs actes: ce sont des fous qui souffrent de troubles mentaux, qui doivent au contraire être pris en charge par la société qui les soignera afin de devenir des citoyens normaux. D'autant plus que ces criminels sont les victimes de la société. Et c'est cette dernière qu'il faut dénoncer puisqu'elle les a poussés au crime en les privant de l'enseignement, du travail et des moyens nécessaires afin de mener une vie décente. En d’autres termes, en condamnant ces tueurs à des peines de mort, on condamne leurs familles: on attriste la mère, le frère, le fils, la femme et tous les proches ou amis en exécutant l'assassin.

Personnellement, je suis pour la peine capitale. Aucune argumentation ne me paraît suffisante pour plaider en faveur de cette peine. Si l'on essaye de justifier les actes criminels en attribuant leurs causes aux facteurs sociaux ou psychologiques, on sera amené à justifier tous les crimes et par conséquent à abolir toutes les peines .L'homme est doté de la volonté et de la raison, c'est ce qui le distingue de l'animal; aussi doit-il assumer la responsabilité de tous ses actes.

Sujet: la peine de mort a été abolie en France mais pas partout comme aux Etats-Unis où elle subsiste dans certains Etats. Peut-on justifier cette peine de mort ?

La peine de mort a suscité la consternation de beaucoup de personnes. Dans n'importe quel pays, nous trouverons des personnes qui se disent pour mais aussi contre. Les abolitionnistes croient qu'elle n'a pas lieu d'être car le condamné n'a pas la chance de regretter le crime qu'il a commis. Les partisans, quant à eux, pensent qu'il est juste de donner la mort à celui qui l'a donnée.
Malgré son crime, est-il autant normal de mettre fin au jour d'un Homme dans le couloir de la mort ?
I) Introduction et problématique (annonce du plan)
II) Développement avec 3 paragraphes

A. Pourquoi encore aujourd'hui des Etats même démocratiques n'abolissent pas la peine de mort ?
B. Est-il juste de condamner certains crimes à la peine de mort ?
C. Quels sont les origines qui pourraient pousser les criminels à passer à l'acte ?
III) Conclusion

Principaux arguments contre la peine de mort
Elle est irréversible et la justice est faillible. Des condamnés à mort ont déjà été innocentés après leur exécution -C'est une violation des droits fondamentaux de l'être humain -Elle réfute la possibilité de réhabilitation et de deuxième chance
Principaux arguments pour la peine de mort
-Œil pour œil, dent pour dent -Elle est dissuasive -Elle écarte définitivement les dangereux criminels de la société -son rôle prétendument dissuasif.
Question : Quelles sont les mesures à prendre pour réduire la violence criminelle ?
- Se concentrer sur les crimes liés à la drogue (31%) - Une meilleure économie, plus d'emplois (17%) - Simplifier les procédures et les textes judiciaires (16%) - Allonger les peines de prison (15%) - Augmenter les effectifs de police (10%) - Réduire la vente d'armes (3%) - Etendre l'usage de la peine de mort (1%)
PRODUCTION :De quel droit se permet-on d’ôter la vie d’un être humain, même mauvais ? N’est il pas institué dans toutes les lois tous les codes ou toutes les religions qu’il est interdit de tuer ? N’est il pas absurde de donner la mort à un homme que l’on aura précédemment condamné parce qu’il a infligé à un autre la sentence même que l’on désire pour lui ; qui n’est autre que la mort, la fin brutale et cruelle de la vie… ?
Non, personne n’a reçu de personne le droit à l’exécution, le droit par le biais de la force de mettre fin aux jours d’un homme.
Et même si celui-ci a commis les pires crimes existants, et il est certain nous ne pouvons le nier, que l’on souhaitera tous sa déchéance qui nous semble être la meilleur des façons de le punir, nous ne pouvons le condamner à mort, car alors nous serions tous proie à cette peine car de l’expression de notre vœu général se sera ensuivie la mort d’un homme, et alors oui nous aussi aurions commis le crime…
Le trépas d’un assassin, d’un homme ayant tué d’autres hommes peut être il est vrai notre volonté à tous. Mais cette volonté n’est pas un mobile suffisant car la volonté des hommes dépasse parfois la mesure du possible et du permis. Qui n’a jamais voulu d’un monde parfait, ou l’on aurait soustrait tous les êtres mauvais, tous les bandits et tous ceux qui font du mal ? Personne. Mais un vœu comme celui- ci ne doit rester qu’abstrait, et ne peut se concrétiser. C’est pourquoi il en est de même pour la peine de mort. Elle doit rester l’expression d’un souhait, comme un souhait qu’il est interdit de réaliser, comme un vœu que l’on ne pourra jamais exaucer car il en est défendu, comme une utopie, qui se masquera derrière une lourde peine de prison à vie…
A-t-on aussi pensé à tous les innocents condamnés ? Certes nous ne pouvons le savoir au moment où la sentence est proclamée, mais il est encore plus cruel de réaliser après que l’on a donné la mort à un pauvre homme…
On aura tué un homme qui n’a pas fait ce que nous, nous nous permettons de lui faire. Les rôles sont inversés… Nous sommes les coupables et il est la victime… Alors ne méritons-nous pas également la peine de mort ? Le remord aura beau nous torturer rien ne pourra rendre la vie à cet homme.
C’est pourquoi une nouvelle fois la peine de mort ne devrait pas exister. La vie n’est pas aussi simple ; On ne joue pas à tu me tues je te tue.
Alors peut être que toute cette lutte n’aboutira jamais à rien, car certains hommes se permettent de commander aux autres quoi qu’il en soit dit, du même ordre que certains assassinent sauvagement…
Je suis loin d’être blanc et personne ne l’est, mais certains se le croient en s’allouant le droit de tuer des êtres qu’ils disent « mauvais ». Ce n’est pas faux, ils le sont, mais sachez qu’en les condamnant à mort vous l’êtes autant que…

NON A LA PEINE DE MORT

15 févr. 2010

LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNE

LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNE

Dans la prison de Bicêtre, Dans sa cellule, le condamné à mort vit seul avec l'idée angoissante de la mort. Il se remémore les péripéties qui l'ont conduit dans cette cellule. Il se rappelle la scène caricaturale du jugement et la sentence de mort à laquelle il a été condamné. Il se rappelle son transfert à Bicêtre, après la condamnation. Décision d'écrire un journal personnel. Le condamné pense avec amertume à sa fille, sa femme et sa mère. Description de la cellule et des graffitis sur les murs de cette cellule. Scène pitoyable des galériens presque nus, sous la pluie, brutalisés par les gardiens et conspués par les badauds. Le condamné perd la connaissance; aussi est-il transféré à l'infirmerie.

Suite de la scène des galériens .Sortie de l'infirmerie, il se souvient de la chanson tragique d'une jeune femme déplorant son mari condamné à la peine capitale. Pour se soustraire à ses pensées macabres, il songe à l'évasion.

La visite du directeur de la prison et la gentillesse inhabituelle du geôlier font comprendre au condamné que son exécution aura lieu aujourd'hui. Visite de l'aumônier de la prison, et de l'huissier qui annonce au condamné le lieu de sa prochaine exécution: La Place de Grève. Transfert du condamné à la Conciergerie. Durant le trajet de Bicêtre à la

Conciergerie, l'huissier est chagriné par la perte de son tabac: il ne montre aucun sentiment de pitié pour le condamné

Au Plais de Justice, dans sa cellule, le condamné se trouve seul avec un malfrat condamné lui aussi à la mort. Ce dernier lui raconte son histoire, et lui spolie sa redingote.

Le condamné se souvient encore une fois de sa mère, de sa femme et de sa fille. Il déplore sa fille qui sera orpheline après sa mort. Il pense avec horreur à la guillotine dont il ne peut prononcer le nom. Visite du prêtre. La froideur et l'indifférence de celui-ci révolte le condamné.- Visite d'un architecte qui vient prendre les mesures de la cellule. - Un gendarme, placé dans sa cellule, demande au condamné de revenir après sa mort afin de lui indiquer les numéros gagnants à la loterie. Il se rappelle ses jeux enfantins avec l'Espagnole qu'il a aimée: Pepa. Souvenir de sa visite au bourdon de l'église Notre-Dame de Paris.- Il songe à l'Hôtel-de-ville, à la douleur de la guillotine, aux personnages célèbres qui ont été exécutés avant lui.- Il fait un cauchemar: une vieille femme qui s'est introduite dans sa maison, éteint la bougie qu'il tenait à la main. C'est le symbole de la mort.- Visite de sa fille, Marie, qui ne le reconnaît pas.- Le condamné est conduit à l'échafaud. Il observe le peuple assoiffé de sang qui l'attend.- Il est près de la guillotine.- Au tout dernier moment, il demande la grâce. Il espère encore être sauvé.

Examen Normalisé Régional de la langue française. :
1ière Année du cycle du Baccalauréat.
-Académie Souss Massa Drâa..
-Toutes les sections.
Texte de départ

Il est dix heures.
Ô ma pauvre petite fille ! Encore six heures, et je serai mort ! Je serai quelque chose d’immonde qui traînera sur la table froide des amphithéâtres1 ; une tête qu’on moulera d’un côté, un tronc qu’on disséquera de l’autre ; puis de ce qui restera, on en mettra plein une bière2, et le tout ira à Clamart.
Voilà ce qu’ils vont faire de ton père, ces hommes dont aucun ne me hait, qui tous me plaignent et tous pourraient me sauver. Ils vont me tuer. Comprends-tu cela, Marie ? Me tuer de sang-froid, en cérémonie, pour le bien de la chose ! Ah ! Grand Dieu !
Pauvre petite ! Ton père qui t’aimait tant, ton père qui baisait ton petit cou blanc et parfumé, qui passait la main sans cesse dans les boucles de tes cheveux comme sur de la soie, qui prenait ton joli visage rond dans sa main, qui te faisait sauter sur ses genoux, et le soir joignait tes deux petites mains pour prier Dieu !
Qui est-ce qui te fera tout cela maintenant ? Qui est-ce qui t’aimera ? Tous les enfants de ton âge auront des pères, excepté toi. Comment te déshabitueras-tu, mon enfant, du Jour de l’An, des étrennes, des beaux joujoux, des bonbons et des baisers ? – Comment te déshabitueras-tu, malheureuse orpheline, de boire et de manger ?
Oh ! Si ces jurés l’avaient vue, au moins, ma jolie petite Marie ! Ils auraient compris qu’il ne faut pas tuer le père d’un enfant de trois ans.
Et quand elle sera grande, si elle va jusque-là, que deviendra-t-elle ? Son père sera un des souvenirs du peuple de Paris. Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera méprisée, repoussée, vile à cause de moi, de moi qui l’aime de toutes les tendresses de mon cœur. Ô ma petite Marie bien-aimée ! Est-il bien vrai que tu auras honte et horreur de moi ?
Misérable ! Quel crime j’ai commis, et quel crime je fais commettre à la société !
VICTOR HUGO, Le Dernier Jour d’un condamné, (Folio classique, pp101-102).
*Compréhension : (10 pts)

1- Situez le passage dans l’œuvre. (1 pt).
2- a- Qui est le narrateur dans ce texte ?
(0.5 pt)
b- Justifiez votre réponse en relevant un élément du texte.
(0.5 pt)
3- Quel indice montre que ce texte s’apparente à un journal intime ?
(1 pt).
4- a- Comment le narrateur se d écrit- il au début du texte ?
(1 pt).
b- Quel effet cherche- il à produire sur le lecteur par cette description ?
(1 pt).
5- Comment le narrateur évoque –t- il son passé ?
(1 pt).
6- Relevez dans le texte :
a- Deux mots ou expression appartenant au champ lexical de l’amour.
(0.5 pt)
b- Deux mots ou expression appartenant au champ lexical de la mort.
(0.5 pt)
7- a- A qui le narrateur s’adresse-t-il dans ce texte ?
(0.5 pt)
b- Pourquoi ?
(1 pt).
8- Le texte a :
a- Une visée argumentative.
b- Une visée informative.
c- Une visée descriptive.
Recopiez la bonne réponse. Justifiez- la.
(1.5 pt).

*Production Ecrite : (10 pts)

L’enfance évoque pour certains un bon souvenir et pour d’autres une triste période. A la quelle des deux catégories (enfance heureuse/ enfance malheureuse) appartenez- vous ?
Rédigez un texte dans lequel vous porterez un jugement sur votre enfance.

Le dernier jour d’un condamné Questionnaire de lecture

Le dernier jour d’un condamné Questionnaire de lecture

1. Quel crime le jeune homme a-t-il commis? On ne sait pas vraiment, mais il s'agit vraisemblablement d'un meurtre.

2. Quelle est la thèse défendue par Victor Hugo dans ce livre ? La peine de mort est inhumaine. Il faut la supprimer.

3. Ce livre est-il seulement argumentatif ? Justifiez. Il est également narratif : un héros, un déroulement chronologique, une situation finale…

4. Pourquoi cette méthode argumentative touche-t-elle notamment le lecteur ? (Citez des exemples illustrant la stratégie argumentative de l’auteur). Le lecteur s’identifie au condamné et vit avec lui le compte à rebours et les péripéties (demande de grâce, arrivée de sa fille qui ne le reconnaît pas, etc.).

5. Dans Le dernier jour d’un condamné, Victor Hugo nous présente de manière implicite certains arguments pouvant appuyer sa thèse. Formulez au moins trois de ces arguments. a) Dieu donne la vie, lui seul peut la reprendre. b) Le condamné voit plusieurs fois l’échéance qui s’éloigne et en éprouve des souffrances inutiles. c) On peut exécuter un innocent. d) N’a pas de caractère dissuasif. e) Elle ne corrige même pas le condamné. Elle est donc inutile. 6. Expliquez les extraits de la préface de Victor Hugo : a. « Pas de bourreau où le geôlier suffit. » Priver un homme de la liberté est une peine suffisante. Nul besoin de le tuer. b. « Se venger est de l’individu, punir est de Dieu. (…) *La société+ ne doit pas « punir pour se venger » ; elle doit corriger pour améliorer. » La peine de mort constitue une vengeance de la société à l’égard de ceux qui enfreignent ses règles, non un moyen d’amender les coupables, puisqu’elle ne corrige pas même le condamné. D’autre part, un homme n’a pas le droit d’en punir un autre ; seul Dieu peut le faire. c. « Nous nions que le spectacle des supplices produise l’effet qu’on en attend. Loin d’édifier le peuple, il le démoralise, et ruine en lui toute sensibilité, partant toute vertu. » Le spectacle des condamnés à mort menés au supplice n’est pas dissuasif pour le peuple. Au contraire, il l’habitue à voir périr un homme. Le terme «démoralise » est donc à prendre ici au sens d’ôter tout sens moral au peuple. 7. Expliquez pourquoi ce livre est toujours d’actualité. La peine de mort existe toujours, même dans des pays occidentaux comme les États-Unis. 8. Quelles étaient les convictions politiques de Victor Hugo ? Défenseur du peuple

Le Dernier Jour d’un condamné est un roman de Victor Hugo publié en 1829, qui constitue un réquisitoire politique pour l’abolition de la peine de mort.

Genèse: Victor Hugo rencontre plusieurs fois le spectacle de la guillotine et s’indigne de ce que la société se permette de faire de sang-froid ce qu’elle reproche à l’accusé d’avoir fait. C’est au lendemain d’une traversée de la place de l’Hôtel de Ville où le bourreau graissait la guillotine en prévision de l’exécution prévue le soir même que Victor Hugo se lance dans l’écriture du Dernier Jour d’un condamné qu’il achève très rapidement Le livre est édité début 1829 par l’éditeur Charles Gosselin mais sans nom d’auteur. Ce n’est que 3 ans plus tard (15 mars 1832) que Victor Hugo complète sa nouvelle par une longue préface qu’il signe de son nom. Résumé : Le livre se présente comme le journal qu’un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence et où il relate ce qu’il a vécu depuis le début de son procès jusqu’au moment de son exécution soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la vie d’avant. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné, mis à part la phrase : « moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! ». L’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme Composition de l’œuvre : Le livre est découpé en 49 chapitres de longueurs très variables allant d’un paragraphe à plusieurs pages. Victor Hugo rythme ainsi la respiration du lecteur et lui fait partager les états d’âme du condamné, ses éclairs de panique et ses longues souffrances. On distingue trois lieux de rédaction Bicêtre , La Conciergerie, Une chambre de l’Hôtel de Ville Le personnage principal : Le personnage du roman est un être ordinaire, ni un héros, ni un truand. Il semble cultivé, sait lire et écrire et connaît même quelques mots en latin. La richesse de son vocabulaire fait contraste avec l’argot parlé par le friauche ou chanté par la jeune fille. Mais on ne décèle en lui aucune grandeur particulière, il est le jouet de sentiments classiques : la peur, l’angoisse, la colère, l’amertume, la lâcheté, l’égoïsme, le remords... Jusqu’au bout, il espère sans y croire une grâce royale qu’il n’obtiendra jamais. On découvre quelques bribes de sa vie passée : il a une mère et une femme qui sont évoquées brièvement, l’homme semble être résigné sur leur sort. On s’attache plus longuement à l’évocation de sa fille Marie qui est la seule visite qu’il reçoit avant son exécution mais qui ne le reconnaît pas et croit son père déjà mort. Il raconte aussi sa première rencontre amoureuse avec Pepa, une fille de son enfance. On ne sait rien de son crime, sinon qu’il reconnaît mériter la sentence et qu’il tente de s’en repentir. Croyant, il n’a cependant pas une spiritualité telle qu’il puisse trouver dans la prière la consolation, ni suivre le discours du prêtre qui l’accompagne du matin jusqu’à l’heure de son exécution.Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est unécrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé françaisconsidéré comme le plus important des écrivains romantiques de langue française et un des plus importants écrivains de la française. Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la Chambre des Pairs,correspondance abondante. Il a contribué, tout comme Baudelaire, au renouvellement de la poésie et de la littérature.

14 févr. 2010

Fiche de lectured'une oeuvre

Fiche de lecture

Si vous avez à présenter un récit, un roman, ces indications pourront vous aider. 1-Présentation du livre Auteur : nationalité ; dates et lieux de sa naissance et de sa mort. Titre : date (d’écriture) et de parution - Genre littéraire : conte, récit d'aventure, histoire policière, récit fantastique, roman historique, roman autobiographique, roman de science –fiction... nouvelle réaliste…pièce de théâtre (une comédie, une tragédie) 2- Le récit a. Le narrateur -Qui raconte? À quelle personne est rédigé le roman?- Le narrateur est-il extérieur à l'action ? Témoin de l'action? Un des acteurs de l'histoire? b. Le cadre et l'époque : Dans quel cadre se déroule l'histoire? A quelle époque? Dans quel milieu? c. L'intrigue ; Qui est le personnage principal (nom, âge, milieu social ou métier...)?-Quelle est sa situation au début du roman?-Quel est son projet, ou son problème ? Quels seront ses alliés ?-Quels obstacles doit-il vaincre? Qui sont ses adversaires? Rappelez les principales épreuves qu'il devra affronter -La situation finale du héros : a-t-il triomphé ou a-t-il échoué? A-t-il changé? Comment? Grâce à qui et à quoi? Notez ce qui vous a intéressé dans le livre : • le personnage principal? Brossez son portrait physique et moral en illustrant ses principaux traits de caractère par des exe •Les tonalités : l'humour? le comique? le pathétique ? le tragique ? Donnez quelques exemples. • le suspense? Rappelez un des moments les plus palpitants; • les renseignements sur l'époque, le milieu? Précisez l'aspect historique ou social qui vous a intéressé.

13 févr. 2010

la boîte à merveilles les superstitions

Sujet : Ahmed Sefrioui a critiqué les superstitions telles que : la voyance, le charlatanisme, le maraboutisme et la notion de « Chorfas » dans le Maroc des années cinquante (1952). Rédigez un article où vous dénoncez les superstitions du Maroc contemporain. De tout temps, et dans tous les pays, quels que soient les gens, les superstitions existent plus ou moins répandues et diverses. Il s'agit de croyances plus ou moins liées à des événements religieux et fortuits (imprévus), fondées sur la crainte ou l'ignorance. On croit à divers présages (augures), ceux-ci portent bonheur, ceux-là portent malheur. On se transmet de génération en génération, des expressions, des faits, des situations, des exemples auxquels chacun croit plus ou moins, mais il faut à tout prix se préserver du mal, du mauvais œil ou de la mort. Alors pour ne plus craindre ce qui peut arriver de déplaisant, chacun se rappelle ce que ses parents lui ont transmis.

Certes, elles trouvent leur origine dans la nature humaine surtout celle, confrontée à la frustration et au désespoir, mais elles sont liées étroitement au rang et au niveau socio-économique d'une communauté ou d'un individu. A vrai dire, ce ne sont que des chimères et des illusions voire des mirages et ne reposent sur aucun fondement scientifique.

A travers son roman autobiographique à caractère ethnographique. L'auteur Ahmed Sefrioui nous brosse des scènes relatives aux superstitions qui sévissaient à l'époque coloniale des années 50 pendant laquelle la plupart des marocains végétaient dans la misère. Evidemment, les démunis privés du stricte minimum de moyens matériels, recourent aux charlatans afin de soulager leurs maux physiques et moraux. L'exemple de Lalla Zoubida, la mère du narrateur Sidi Mohammed, et de son amie Lalla Aicha est très significatif .La visite du sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb ne les a pas comblées de bénédiction de « baraka » mais elle s'est transformée en cauchemar ; puisque Sidi Mohammed a été la victime de l'attaque d'un « matou» d’un chat. En voilà une critique acerbe glissée par l'auteur afin de dénoncer le maraboutisme puisqu'on ne peut espérer la bénédiction et la protection d'un saint mort.

Bien que les eaux aient coulé sous les ponts, notre société marocaine croit toujours aux miracles des marabouts notamment chez les classes populaires où les mentalités sont restées stagnées .Certainement, le manque d'aisance et de moyens matériels poussent les gens à se soulager à l'aide de remèdes bon marché et de recettes miraculeuses moins coûteuses parce que leur budget ne leur permet pas de consulter des spécialistes, ceci est pour eux un luxe.

L'autre visite effectuée à Sidi El Arafi en est aussi un exemple de taille. Les recettes miraculeuses et magiques recherchées auprès d’un marabout, d’un fqih ou d'une voyante constituent tout simplement la quête du bonheur perdu, le recouvrement de la bonne santé mais à des honoraires dérisoires ou en monnaie de singe.

Les mêmes croyances et les mêmes pratiques continuent à sévir au sein de notre société peut-être à un degré moins important qu’autrefois, mais ils se perpétuent par le biais da la mémoire collective, à cause de la pauvreté et surtout à cause de la misère intellectuelle.

En effet, le progrès d'une nation passe par l'instruction .Or, le taux d'analphabétisme est toujours élevé, les conditions de vie de la plupart des foyers marocains laissent à désirer. Certains pour ne pas dire la plupart végètent en dessous du seuil de la misère.

Bref, lutter contre ce fléau nécessite l'amélioration du niveau socio-économique des citoyens. Ainsi leur permettra-on d'accéder à une vie décente voire meilleure et de jouir d'une mentalité évoluée et d'un esprit critique, faisant table rase de toute croyance infondée scientifiquement.


le dernier jour d'un condamné +schéma narratif

Le Dernier Jour d'un condamné Les personnages de l’œuvre : Le narrateur : C’est le héros de cette histoire. Il est condamné à la peine de mort, à cause d’un crime qu’il a commis. Il est d’une éducation raffinée. Il est jeune et sain ; robuste de corps et d’esprit.
Marie : Petite fille du narrateur âgée de trois ans. Douce, rose, frêle, elle a de grands yeux noirs et de longs cheveux châtains. Elle ne reconnaît pas son père lorsqu’elle le revoit dans la prison et l’appelle « monsieur »
Les magistrats : Ils sont grotesques. Le narrateur les décrit de manières caricaturales.
Les gardes-chiourmes : Des geôliers sans instruction et sans éducation qui rudoient le narrateur et les autres prisonniers.
Les spectateurs : curieux, assoiffés de sangs et acharnés contre le condamné
La mère du narrateur : Femme de mauvaise santé âgée de soixante-quatre ans
La femme du narrateur : Femme de mauvaise santé et d’esprit libre
Le prêtre : Bon et charitable, c’est un homme qui éprouve pas de compassion pour le narrateur. Il le croit impie. La promiscuité des criminels et le spectacle des exécutions l’a rendu placide.
L’huissier : Un homme insensible qui vient annoncer au condamné le rejet de son pourvoi en cassation. Il ne s’intéresse qu’à son tabac et aux nouvelles politiques sans importance. La mort ne l’émeut pas
Le prisonnier de la Conciergerie : Un homme de cinquante cinq ans qui a partagé la cellule du narrateur à la Conciergerie, avant d’être transféré à Bicêtre. Il est condamné à la peine capitale qui doit avoir lieu dans six semaines. Il est le fils d’un ancien condamné à mort
Le sous architecte : Un jeune homme qui est arrivé dans la cellule du condamné, à la Conciergerie afin de prendre les mesures de la Cellule. Il est insensible et sarcastique.
Le nouveau gendarme de la Conciergerie : C’est un gendarme aux yeux de bœuf, au front déprimé qui remplace l’ancien gendarme bon. C’est un joueur invétéré qui demande au condamné de revenir, après sa mort, lui rendre visite en vue de lui indiquer les numéros gagnants au jeu.
L’espagnole : Le premier amour du narrateur. Fille à la peau brune, aux cheveux longs et aux yeux grands. Le narrateur l’appelait affectueusement Pepa.
Le bourreau : Grand, vieux, gras, il la face rouge. Il est habillé d’une redingote. Il porte un chapeau à trois cornes. La foule l’appelle Samson.
Le schéma narratif :Situation initiale : L’auteur ellipse de la situation initiale afin de dramatiser l’histoire, et de mettre en exergue la question centrale du texte, à savoir la contestation de la peine de mort capitale. Mais on peut déduire à travers quelques analepsies (retours en arrière) disséminées à travers le récit cette situation initiale) jusqu’au jour du crime qui a bouleversé sa vie
Elément perturbateur : Le meurtre commis par le personnage narrateur.
Péripéties : Le jugement, l’emprisonnement, la condamnation à la peine de mort, le condamné ne recherche pas une issue qui préserve sa vie.
Dénouement : Il n y a pas de dénouement
Situation finale : L’auteur a fait l’ellipse de la situation finale pour inciter le lecteur à réfléchir. prof.ziani@gmail.com

antigone questionnaire

QUESTIONS- REPONSES: Antigone Révision générale

1) Quel est le titre de cette œuvre ? -Antigone

2) Qui en est l'auteur '? -Jean Anouilh

3) À quel genre appartient cette œuvre ?

-Au genre théâtral, et plus précisément, c’est une tragédie.

4) Qu'est-ce qu'une tragédie?

-C’est une pièce de théâtre qui se termine tragiquement : un ou plusieurs personnages trouvent la mort à la fin : c’est le cas d’Antigone, d’Hémon et d’Eurydice.

5) Est-ce qu'on montre la mort sur la scène de théâtre?

-Non, dans la tragédie, il y a des règles appelées règles de bienséance qui interdisent d’exposer la violence sur la scène ; c’est le messager qui informe les spectateurs sur la mort d’Antigone, d’Hémon et d’Eurydice.

6) Comment meurent ces personnages?

-Antigone est enterrée vivante ; Hémon enfonce dans son sein une épée ; Eurydice se coupe la gorge.

7) Pourquoi ?

-Antigone est condamnée à mort par son oncle maternel, le roi Créon, car elle a bravé sa loi en enterrant le cadavre de son frère Polynice, que le roi a jeté en plein air. Hémon s’est suicidé parce que son père le roi a condamné sa fiancée, Antigone, à la mort. Eurydice, la mère d’Hémon, s’est suicidé lorsqu’elle a appris la mort de son fils.

8) Pourquoi le roi a interdit qu'on enterre le cadavre de Polynice?

-car le roi le considère comme un traître : Polynice s’est allié à des princes étrangers pour attaquer Thèbes gouvernée par son frère, Etéocle, afin de s’emparer du pouvoir.

9) Pourquoi recourut-il à la force?

-Après le départ de leur père Œdipe, les deux frères se sont mis d’accord pour gouverner, à tour de rôle, chacun une année ; mais après un an, Etéocle refusa de céder le pouvoir à son frère.

10) Qu'advient- il d'Etéocle?

-Le roi a réservé d’imposantes funérailles à Etéocle qu’il considère comme un héros national. Mais, au cours de son altercation avec Antigone, le roi va dire que les deux frères sont des voyous qui ne valent rien.

11) Quels sont les personnages de la pièce ?

-Antigone, sœur d’Ismène, leur nourrice ; puis le roi , Créon, époux d’Eurydice et père d’Hémon ; Hémon, fils du roi et fiancé d’Antigone ; enfin les gardes, le Messager et le chœur.

12) Pourquoi Antigone s'entête à enterrer le cadavre de son frère?

-D’abord, elle considère cela comme un devoir, après elle dit qu’elle le fait sans savoir pourquoi.

13) Comment s'appelle la chienne d'Antigone? -Douce.

14) À quelle heure est sortie Antigone pour enterrer son frère?

-A quatre heures du matin.

15) Avec quoi elle a essayé de l’enterrer ?

-D’abord, avec la petite pelle de son frère Polynice que les gardes ont saisie ; puis en grattant la terre avec ses mains.

16) Combien de temps dure l’histoire '?

-Dans la tragédie, il y a la fameuse règle des trois unités qui impose l’unit é du temps, du lieu, de l’action. C’est-à-dire que l’action doit se passer dans le même lieu, dans un temps limité (pas plus de 24 heures) et l’action doit être unie. Dans la pièce, l’action a commencé à l’aube, et elle s’est terminée la nuit.

17) Est-ce qu'Ismène a accepté le projet d’Antigone?

-Au début, Ismène a peur de Créon, elle a essayé de convaincre sa sœur d’abandonner son projet ; mais lorsque le roi a condamné Antigone, Ismène veut mourir avec elle.

18) Est-ce qu’Antigone a un enfant d'Hémon?

-Non, elle lui parle de l’enfant qu’ils auraient pu avoir.

19) À qui Antigone veut envoyer la lettre écrite avant sa mort ? -A Hémon.

20) Que voulait faire Créon pour étouffer l'affaire?-Il voulait tuer les trois gardes.

21) Que faisait Créon avant de devenir roi?

-Il s’intéressait aux reliures, aux antiquités.

22) Que signifie le mot nounou?

-Dans le langage infantile, il signifie nourrice.

23) Qu'est-ce qui montre qu'Antigone veut mourir ?

-Créon lui propose d’étouffer l’affaire, mais elle refuse ; elle dit qu’elle va recommencer.

24) Quels sont les arguments invoqués par Créon pour convaincre Antigone de laisser tomber son projet?

-D’abord, il dit que les rites de l’enterrement ne signifient rien ; ensuite, il lui dit qu’il a laissé pourrir le cadavre de Polynice pour une raison d’Etat ; après il lui raconte l’histoire des deux frères et dit qu’ils ne valent rien, tous les deux ; enfin il lui parle du bonheur qu’elle trouvera avec Hémon.

25) De quoi s'est inspiré Jean Anouilh pour écrire sa pièce?

-Il s’est inspiré d’une pièce de théâtre de Sophocle qui porte le même titre, et qui parle de la même histoire ; mais, il s’est appuyé surtout sur le mythe grec d’Antigone.

26) En quoi, cette pièce diffère-elle d'une tragédie classique?

-Dans la tragédie classique, il y a des actes et des scènes alors que dans notre pièce, il n’yen a pas. La tragédie classique est écrite en vers et ne comporte pas de mots familiers ni de personnages vulgaires ; or, dans Antigone, il y a des personnages de cet acabit (les gardes) et il y a beaucoup de mots familiers, voire populaires.

27) En quoi cette tragédie ressemble à une tragédie grecque?

-Dans les deux, il y a un chœur, un messager, un prologue. Et dans les deux, il n’y a pas de scènes ni d’actes, il y a des « épisodes ». Mais elles diffèrent en ce que la tragédie grecque soit composée en vers, alors que notre pièce est écrite en prose.

28) Est-ce que les événements de la pièce se passent dans notre époque ou à une époque ancienne?

-Les événements, même s’ils sont inspirés par un mythe ancien, se passent dans notre époque.